Critique :
Avant le légèrement surestimé Infernal Affairs, Andrew Lau réalisait un film qui rencontra un succès important à Hong Kong, Stormriders.
Pourtant, ce sous-Zu fait vraiment peine à voir, que ce soit dans la mise en scène de Lau, plate, archaïque et sans énergie (l’inverse de Tsui Hark en fait...), dans la direction d’acteurs, inexistante et anti-charismatique ou encore dans les effets spéciaux, absolument horribles, indigestes dans certaines séquences, malgré qu’il s’agissait d’un des premières essais de Hong Kong dans les effets spéciaux en images de synthèse.
Mais que font Sonny Chiba et Anthony Wong dans ces deux heures (!!!) de pur ennui ? Parodie involontaire à toute une culture et reflet d’un cinéma malade, gangréné par l’influence occidentale (de mauvais goût), Stormriders fait parti des rares films de la collection à être totalement dispensable. Difficile d’en dire plus long sur le film...
On se consolera trois ans plus tard avec Legend of Zu de Tsui Hark.
Békou